Au Brésil, la justice ne plaisante pas avec Neymar !

Le moins que l'on puisse dire c'est que la Cour Suprême du Brésil a eu la main lourde pour juger cet individu. L'homme, âgé de 34 ans a donc écopé d'une peine de 17 ans de prison pour le vol d'un ballon lors des émeutes de janvier 2023 à Brasilia. Emeutes qu'on a largement attribuées à l'ancien prédident Bolsonaro, à l'instar de ce qui s'était passé à Washnington en janvier 2021, après l'élection de Joe Biden, contestée par Donald Trump. Le jeune brésilien a donc été reconnu coupable de vol mais aussi de coup d'état et d'association criminelle. Le juge a motivé sa décision en affirmant que le jeune homme avait activement collaboré à l'invasion et au saccage des lieux de pouvoir de la capitale brésilienne, entre autres le Parlement de Brasilia. C'est ici d'ailleurs qu'il aurait volé le fameux ballon rond de Neymar, un vrai trésor pour le peuple brésilien.

Le ballon dédicacé par le célèbre footballeur Neymar était en effet exposé depuis 2012 dans les couloirs du parlement brésilien. Et lors des fameuses émeutes, l'accusé, selon ses avocats, aurait décidé de s'en emparer pour le mettre à l'abris et ainsi le protéger des éventuels actes de vandalisme. Il l'aurait d'ailleurs remis à la police vingt jours plus tard. Mais le juge lui, s'est contenté d'une autre version basée sur les aveux de l'accusé. Dans un premier temps ce dernier a en effet simplement reconnu avoir subtilisé le ballon en question. Difficile ici de savoir où se trouve la vérité mais en tout cas ce qui est sûr, c'est que l'homme doit aujourd'hui amèrement regretté son geste.

Et il n'est pas le seul sans doute à regretter d'avoir participé à ses émeutes de Brasilia, puisqu'à aujourd'hui plus de 500 personnes ont été condamnés par les juges brésiliens pour leur participation au mouvement contestataire. Certaines d'entre elles, comme notre voleur de ballon, ont aussi écopé de lourdes peines de prison. Pour rappel, en janvier 2023, des milliers de sympathisants de l'ancien président Bolsonaro avaient marché sur les lieux du pouvoir de la capitale brésilienne. Ils entendaient alors protester contre la victoire du nouveau président, Lula, toujours en poste actuellement. De gros dégâts matériels avaient alors été causés au Parlement, au Palais Présidentiel et à la Cour Suprême. Ce qui explique peut-être que cette dernière ait eu le main lourde lorsqu'elle a prononcé la sentence envers notre accusé, le voleur de ballon rond.