Pourquoi Bad Bunny accepte-t-il finalement de jouer aux États-Unis ?

Publié : 1er octobre 2025 à 14h43 par Lucas Pierre

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Bad Bunny va se produire pour une unique date aux États-Unis l’année prochaine avec sa performance annoncée à la mi-temps de la finale de la saison de NFL. Benito avait pourtant indiqué sa volonté de ne pas jouer dans la patrie de Donald Trump.

C’est l’une des grosses actualités de la semaine : Bad Bunny assura le traditionnel show de la mi-temps du Superbowl en 2026. Un passage très regardé chaque année, avec des prestations qui sont restées dans les mémoires, comme celle du rappeur américain Kendrick Lamar l’an passé. Cette fois-ci, la NFL a donc fait appel à la superstar du moment : Bad Bunny, qui sort à peine de sa résidence d’une trentaine de dates à Porto-Rico et qui s’apprête à prendre la route d’une gigantesque tournée mondiale, avec plusieurs passages prévus en France.

Bad Bunny a par ailleurs beaucoup fait parler de lui lors de l’annonce de cette tournée, quand le public a découvert que le chanteur portoricain ne se produirait pas une seule fois aux États-Unis. Plus tard, et lors d’une interview, il s’était expliqué sur ce choix. Concrètement, Bad Bunny s’inquiétait de la possible présence de la police de l’immigration aux portes de ses concerts, ce qui aurait mis en danger d’expulsion son public.

Mais alors pourquoi Benito a-t-il accepté de jouer à la mi-temps du Superbowl, qui aura lieu sur le territoire des États-Unis ? La réponse se trouve dans les quelques lignes rédigées au-dessus : le public se rendant à la finale de la saison de NFL ne sera pas un public spécifiquement venu pour Bad Bunny, mais plutôt pouvoir le match. La performance en elle-même étant surtout visionnée par les téléspectateurs, ce qui écarte tout risque de descente de la police à l’issue du concert.

Bad Bunny espère aussi peut-être que cet événement, l’un des plus regardés de l’année avec des téléspectateurs du monde entier, permettra une très large diffusion de son discours, qui alerte sur la situation de Porto-Rico et de ses habitants, mais aussi au sort réservé aux migrants de manière plus générale.