On a vu "Astérix et Obélix - l’Empire du milieu" : cahier des charges rempli !

31 janvier 2023 à 15h38 par Iris Mazzacurati

Astérix et Obélix : l’Empire du milieu
Astérix et Obélix : l’Empire du milieu
Crédit : © Christophe Brachet

Un nouveau chapitre des aventures de l’irréductible Gaulois sort aujourd’hui au cinéma. Y aller doit-il devenir une idée fixe ? Eléments de réponse...

11 ans après les aventures grande-bretonnes d’Astérix et Obélix : Au service de sa majesté, nos amis Gaulois acceptent cette fois-ci de prêter main forte à une princesse chinoise afin de délivrer sa mère l’impératrice, emprisonnée à la suite d’un coup d’Etat.

Aux commandes et dans le rôle d’Astérix, Guillaume Canet. Dans celui de son indéfectible copain Obélix, l’indéfectible copain de Guillaume Canet, Gilles Lellouche qui parvient après quelques scènes de rodage, à créer un livreur de menhir drôle et touchant.

Question casting, il faut dire qu’Astérix et Obélix : l’Empire du milieu fait fort. Mentions spéciales à Vincent Cassel en Jules César plaqué par Cléopâtre, à José Garcia, hilarant en secrétaire lusitanien lèche-cul, à Audrey Lamy excellente Bonemine, ou encore à Jonathan Cohen dont le personnage de profond idiot de Marc dans La flamme n’est jamais bien loin.

Si on part rarement dans un grand éclat de rire, la sensation d’assister à une grosse éclate entre potes est assez contagieuse : clins d’œil, autodérision (Astérix vantant les bienfaits des légumes aux dépens de la viande de sanglier), histoire de brouilles et d’amitié, caméos, bastons issues des grandes heures des films de Kung Fu... avec en bonus une bande originale très sympas orchestrée par -M-.

Dans ce premier Astérix et Obélix qui ne soit pas adapté d’une BD préexistante, Guillaume Canet met tout ce qu’il aime et parvient ainsi à remplir le cahier des charges qu’impose une telle franchise.