Bad Bunny termine l'année en beauté

Publié : 15h00 par Ludovic VILAIN

Crédit image: Capture Instagram@badbnuny

Pour Bad Bunny et pour ses fans à travers le monde, l'année 2025 restera sans doute gravée dans l'histoire. La star portoricaine a en effet enchaîné les succès et les annonces choc, comme celle de sa prochaine participation au Super Bowl 2026.

2025 restera comme une année extraordinaire dans la carrière déjà légendaire de Bad Bunny. Le Portoricain a prouvé une fois de plus que son talent n'a aucune limite et que son cœur reste profondément ancré à Porto Rico. Entre records battus, prises de position courageuses et célébration de ses racines, Benito Antonio Martínez Ocasio a écrit l'une des plus belles pages de la musique latine.

Tout a commencé en janvier avec la sortie de Debí Tirar Más Fotos, un album profondément personnel qui rend hommage à son île natale. Mêlant la bomba portoricaine à des sonorités pop modernes, ce projet aborde aussi des thèmes sensibles comme la gentrification et le déplacement des populations locales. Le succès est immédiat : l'album trône dans le Top 10 du Billboard 200 pendant plus de 20 semaines et dessine une nouvelle voie pour l'avenir de la musique latine.

Mais Bad Bunny ne s'est pas arrêté là. Il a lancé une résidence révolutionnaire intitulée No Me Quiero Ir de Aquí ("Je ne veux pas partir d'ici"), avec 31 concerts au José Miguel Agrelot Coliseum de Porto Rico. Chaque soir, près de 20 000 personnes ont rempli la plus grande salle couverte de l'île. Des stars comme Penélope Cruz, Mbappé ou encore ont assisté aux shows depuis "La Casita", une réplique d'une maison traditionnelle portoricaine servant de zone VIP. Cette résidence a injecté au moins 400 millions de dollars dans l'économie locale et a ramené tous les regards vers Porto Rico.

En septembre, nouvelle bombe : Bad Bunny sera la tête d'affiche du Super Bowl 2026, offrant la première performance majoritairement en espagnol de l'histoire du show. Une annonce qui a déclenché une vague de critiques de la part de conservateurs américains. L'artiste a répondu avec classe et humour lors de son passage au Saturday Night Live en octobre, défendant fièrement la communauté latino et son droit de célébrer sa culture.

En novembre dernier, cerise sur le gâteau : Bad Bunny a remporté cinq Latin Grammy Awards, dont le prestigieux Album de l'année. Dans son discours, il a dédié son prix à la jeunesse latino-américaine et portoricaine : "N'arrêtez jamais de rêver et d'être vous-mêmes. N'oubliez pas d'où vous venez." Un message puissant qui résume parfaitement cette année historique : Bad Bunny a choisi la musique comme arme de résistance et de célébration de ses racines. On a hâte du coup de le retrouver en 2026, notamment en France lors de ses concerst annoncés à Marseille et à Paris.