Balade au Brésil avec Mathieu le Steward.
Publié : 26 février 2025 à 14h58 par Ludovic Vilain
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Si vous pensez plage, soleil, carnaval, et buffet à volonté, c'est sûr ça veut dire que vous avez besoin de partir au Brésil. Et quoi de mieux que de suivre un professionnel du tourisme. Nous avons rencontré un influenceur voyage qui parcourt le monde entier et qui nous livre quelques anecdotes.
Si vous aimez ou si vous appréhendez les voyages en avion, alors vous avez sans doute déjà regardé une des vidéos de Mathieu le Steward. Le jeune homme est navigant dans une grande compagnie aérienne et son métier forcément, l'amène régulièrement aux quatre coins de la planète. A un rythme effréné certes, mais quand même, ça fait rêver. Récemment Mathieu, qui est spécialisé sur les vols long-courrier a donc eu l'occasion de faire trois escales différentes au Brésil, A Sao Paulo, Rio de Janeiro et Salvador de Bahia. Un tryptique inédit qui nous a donné envie de le recontrer. En coup de vent et entre deux avions, forcément.
On a donc pris rendez-vous dans un café du XXème arrondissement parisien, un après-midi de février, et on a bien papoté. Comme il rentre à peine de Sao Paulo lors de notre entretien, on commence par quelques questions sur la capitale économique du Brésil, qui fascine autant qu'elle intrigue. Jugez plutôt, 12 millions d'habitants quand même, et une ambiance plutôt survoltée. Eh oui, la ville reste une mégalopole américaine. Mais avec ses traditions brésiliennes bien sûr, comme le carnaval évidemment. Il a d'ailleurs commencé le 22 février à Sao Paulo et il va sans doute battre tous les records d'affluence. Et il s'agit ici d'un vrai caranaval de rue, festif, populaire, avec le traditionnel défilé des "blocos", ces cortèges composés d'un char et des danseurs qui le suivent. Cette année ils seront 767 à arpenter les rues de la ville, un record. Une bonne occasion de faire le plein de musique et d'adrénaline. Après, si vous voulez juste un peu d'animation sans forcément tomber dans le grand bain, faites comme Mathieu et laissez passer les défilés pour profiter d'un moment plus paisible.
Un moment tranquille, comme l'a vécu notre steward lors d'un autre séjour au Brésil mais à Rio cette fois. Il vient en effet de découvrir une piste cyclable géante et sécurisée qui permet de se balader en bord de mer, histoire de décompresser. Et il a adoré. On enfourche son vélo à Copacabana et on longe cette plage mythique avant de poursuivre sur Lebon et Ipanema. Bien sûr, pour se rafraîchir, et vu les températures caniculaires en ce moment à Rio, rien n'empêche de poser le pied à terre pour une eau de coco bien méritée. Qu'on boira directement dans le fruit avec une paille bien sûr, comme le font les cariocas, les habitants de Rio. Et pour se requinquer après cette virée qui nous aura creusés, on va faire comme Mathieu et on va s'installer dasn l'une des célèbres churrasqueiras de la ville.
Ces restaurants à volonté sont une véritable institution au Brésil et vous en trouverez partout. Mathieu les a découverts récemment et il a complètement craqué. Il nous a expliqué le principe et on a adoré aussi. En gros vous pouvez manger à peu près tout ce que vous voulez tant que vous avez faim. Et ces buffets absolument dingues proposent à peu près tout et n'importe quoi. Des suhis à la fraise par exemple comme nous l'a raconté notre steward globe-trotter. Mais en général la spécialité c'est la viande grillée sous toutes ses formes. De la saucisse, du poulet, du boeuf, le tout comme s'il en pleuvait. Et servi à table avec devant vous un objet insolite : une roulette de deux couleurs différentes que vous devez laisser en évidence. Si vous la mettez sur le vert, on continuera du vous servir et si vous passez à la position rouge, on vous laisse tranquille le temps de digérer.
Enfin, avant de quitter Mathieu, on a voulu savoir si il avait déjà remarqué un "effet Brésil" sur les passagers qu'il avait rencontrés dans l'avion. Et il nous a raconté que récemment, lors d'une de ses premières rotations sur Salvador de Bahia, il avait noté une différence de comportement entre l'aller et le retour. Entre Paris et cette ville du nord-est du Brésil, c'était plutôt calme avec notamment des brésiliens qui rentraient à la maison, nous dit-il. Mais sur le vol retour, peut-être boostés par l'énergie de la ville ou la folie du carnaval, il a bien noté que les passagers étaient tout sourire. Ils dégageaient un genre d'euphorie contagieux qui faisait plaisir à voir a-t-il conclu. Du coup, vous avez bien compris ? Pour vivre heureux il faut aller au Brésil, comme Mathieu !