Au Pérou, un homme tente de prendre l'avion avec plus de 300 tarentules !

Publié : 18 novembre 2024 à 14h49 par Ludovic Vilain

Tarentule
Tarentule
Crédit : CC0 / Image d'illustration

Imaginez un peu la panique dans l'avion si vous constatez que des petites bêtes aux pattes velues s'échappent des vêtements de votre voisin ... Eh bien c'est ce qui a failli arriver sur un vol reliant Lima à Paris. Mais heureusement, le passager qui transportait les araignées a été arrêté avant d'embarquer.

C'est un Coréen de 28 ans qui a été arrêté la semaine dernière au Pérou alors qu'il tentait de renter chez lui via la France. Le jeune homme a tenté de faire sortir du pays, et de manière illégale, plus de 300 tarentules mais aussi des mille-pattes et des fourmis dont la piqûre peut se révéler extrêmement douloureuse. C'est le Service National des Forêts et de la Faune Péruvien qui a révélé cette tentative de contre-bande le 13 novembre dernier.

Tout cela s'est passé dans l'enceinte de l'aéroport international de Lima lorsque les agents de sécurité, intrigués par le ventre gonflé du passager, lui ont demandé de soulever sa chemise. Et ils ont alors découvert, attachées au ventre du trafiquant, des dizaines de sacs et des boîtes en plastique solidement attachés avec un ruban adhésif. A l'intérieur des sacs et des boîtes se trouvaient donc 35 tarentules adultes, 285 jeunes tarentules mais aussi 110 mille-pattes et 9 fourmis dites "balle de fusil", celles qui font très mal quand elles vous piquent. Le passager avait donc l'intention de prendre un avion via la France pour rejoindre ensuite la Corée du Sud, sa destination finale. Le tout, avec sa drôle de cargaison.

Mais heureusement pour les autres passagers et pour les animaux qui sont protégés, il a été arrêté à temps par les autorités. Le  Service National des Forêts et de la Faune Péruvien a par la suite précisé l'origine des animaux dérobés, et selon lui, les araignées et les insectes pourraient provenir de la région de Madre de Dios, en Amazonie péruvienne. Les animaux ont donc été placés en lieu sûr et une enquête a été ouverte. D'après certains experts, une tarentule d'Amazonie peut se vendre autour de 4500 euros sur la marché asiatique.