Équateur : Des ONG dénoncent des arrestations arbitraires (vidéo)

11 octobre 2019 à 5h14 par Jérome Pasanau

Les arrestations arbitraires survenue mardi 8 octobre à Quito concerneraient les membres du parti indigène et des mineurs.

Les manifestations se poursuivent en Equateur

Crédit : Twitter @PaulinaRecalde

Des ONG de défense des droits de l'homme ont dénoncé mercredi 9 octobre l'arrestation arbitraire de 83 à Quito. Selon eux, il s’agirait de membres du mouvement indigène et des mineurs. La police de son côté avance le fait que ces personnes seraient en situation irrégulière 


Dans un communiqué, les ONG précisent que ces arrestations ont eu lieu le mardi 8 octobre dans la capitale, près de l’Assemblée Nationale. Il s’agirait de manifestants, venus protester contre la hausse des prix du carburant.  



Bloques y bloques. Marchas de marchas salen ahora junto al Parque El Arbolito. La calle se copará otra vez #Ecuador #Quito pic.twitter.com/5BxjH0EG98


— Paulina Recalde (@PaulinaRecalde) October 10, 2019




Des centaines de manifestants, pour la plupart issus du mouvement autochtone, ont pris d'assaut mardi le siège parlementaire à Quito. L’occupation a duré une heure, les policiers ont du faire usage de bombes lacrymogènes pour les déloger.  


Le document de l'ONG précise que les personnes interpellées ont été détenues pendant environ sept heures dans les sous-sols du siège du groupe d'intervention et sauvetage (GIR) de la police nationale à Pomasqui. Ils auraient ensuite été transférés dans une autre unité judiciaire de la ville sans autre forme de procès.   



#SepaQue El documento de las ONG, señala que los detenidos permanecieron bajo custodia de las fuerzas del orden alrededor de siete horas en el subsuelo del edificio de la Asamblea. https://t.co/0oByXf5gCE


— Efecto Cocuyo (@EfectoCocuyo) October 10, 2019

Pour rappel, l’Équateur est en état d’urgence depuis le 03 octobre, premier jour de manifestation, au cours duquel des manifestations violentes et des pillages ont été enregistrés. L’armée a été déployée dans les rues du pays pour y maintenir l’ordre.  


De son côté, le président Lenín Moreno a quitté lundi la capitale. Il s'est réfugié dans la ville côtière de Guayaquil, dans le sud ouest du pays. Il y a également installé pour 30 jours le siège du gouvernement.  


A noter que selon la Croix Rouge, en une semaine, les manifestations en Equateur ont fait au moins 5 morts et 122 blessés.



Uno de los muertos del #FMI en #Ecuador. Otra vez se aplica la doctrina del shock neoliberal contra los pueblos de NuestraAmérica. Primero fue Pinochet, le siguieron muchos otros, como Carlos Andrés Pérez en #Venezuela. Ahora @lenin es ahora el oscuro anfitrión ¡Viva #Ecuador! pic.twitter.com/0Yhr6po4uj


— Érika Ortega Sanoja (@ErikaOSanoja) October 11, 2019