"Être payé à ne rien faire" : cet homme a inventé son propre métier

30 mars 2022 à 15h51 par A. L.

"Payé à ne rien faire" : cet homme a inventé son propre métier
"Payé à ne rien faire" : cet homme a inventé son propre métier
Crédit : Capture d'écran Twitter

Shoji Mori­moto, un Japonais de 38 ans, remporte des jolis pactoles en louant sa présence à des personnes pour ne rien faire de parti­cu­lier.

Incroyable mais vrai. Âgé de 38 ans, le Japonais Shoji Mori­moto compte plus de 236.000 abon­nés sur Twit­ter, et ne cesse d'être invité à la télé­vi­sion pour racon­ter son histoire qui a d'ailleurs inspiré une série. Sa particularité ? Louer sa présence à des parti­cu­liers… pour ne rien faire ! Si au départ, l'homme intervenait gratuitement chez les gens, il a ensuite mis un tarif en place afin de décourager ceux qui n'étaient pas sérieux et ainsi réduire le nombre de sollicitations.

Depuis qu'il a créé son "entreprise" il y a 4 ans, Shoji Mori­moto a rencontré des milliers de personnes"Est-il difficile pour vous d'entrer seul dans une boutique ? Il vous manque un joueur dans votre équipe ? Avez-vous besoin de quelqu'un pour garder une place pour vous ? Je ne peux rien faire d'autre que des choses faciles", explique-t-il sur les réseaux sociaux à ceux qui aimerait profiter de ses services. 

 

75€ la session

 

Si son activité peut surprendre, l’homme dit gagner assez d’argent pour vivre en faisant cela. En effet, il facture 10 000 yens ou 75 € la session, et tient compagnie à deux clients par jour minimum.

Par exemple, le Japonais raconte avoir été engagé pour un simple déjeuner, pour attraper des papillons dans un parc ou pour poser pour des photos sur Instagram"La majorité des gens le louent parce qu'ils s'ennuient ou se sentent seuls", a-t-il confié à The Independent.

Malgré tout, cet habitant de Tokyo garde toujours une certaine distance avec ses clients. "Je ne suis pas un ami ou une connaissance. Ça libère de toutes les choses ennuyeuses qui accompagnent les relations, tout en me permettant de soulager le sentiment de solitude des gens", a-t-il conclu.