Les deux-roues motorisés pourraient bientôt payer le stationnement dans Paris

9 décembre 2020 à 10h30 par Mikaël Livret

Alors qu'un nouveau Conseil de Paris doit se tenir la semaine prochaine, la question du stationnement des motos et scooters sera abordée. La mairie prévoit une hausse des recettes issues du stationnement payant.

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La mairie de Paris envisage de faire payer le stationnement aux deux-roues.
Crédit : pexels

L’annonce risque de faire beaucoup de bruit. Si Anne Hidalgo avait promis de ne pas rendre payant le stationnement des deux-roues motorisés pendant son mandat, son équipe n'a jamais caché son projet de faire payer les stationnements. D'ailleurs, en juin dernier, Anne Hidalgo avait changé son fusil d’épaule et fait savoir qu'elle était désormais "plutôt favorable" à une telle mesure. La recette non-négligeable et la valorisation de l’espace publique parisien sont deux raisons avancées.

La semaine prochaine, le Conseil de Paris se réunira pour examiner les nouvelles sources de recettes pour la ville qui prévoit, selon Les Echos, une hausse de 45,4 millions d'euros sur celles issues du stationnement. Un projet qui ne sort pas de nulle part. Depuis 2019, il serait sur la table de l’exécutif parisien. Des informations sur la tarification avaient même fuitées, à l’époque.

En juillet dernier, des centaines de motards en colère avaient manifesté contre cette mesure

Ainsi, après 9 heures de stationnement, le prix serait de 1,50 euros par quart d'heure dans Paris et 1€ en périphérie. Dès la onzième heure, les tarifs passeraient respectivement à 3 et 2 euros. Les résidents pourront prendre une carte de stationnement de 45 euros par an. À l’image de leurs grandes sœurs à 4 roues, les scooters et motos électriques pourraient être exemptés de parcmètres.

En juillet dernier, à la simple annonce de la fin du stationnement gratuit des centaines de motards en colère avaient manifesté entre la porte de Vincennes et la tour Eiffel. Rappelons que Paris ne serait pas la première ville de la région à mettre en place une telle mesure. C’est déjà le cas depuis 2018, dans le Val-de-Marne, à Vincennes et Charenton-le-Pont.