A Rome, on pourrait bientôt se baigner dans le Tibre !
Publié : 12 septembre 2025 à 14h37 par Ludovic Vilain
Est-ce une crise de jalousie ou juste une déclaration dans l'air du temps ? Le maire de Rome vient d'annoncer que dans cinq ans on pourra se baigner dans le fleuve qui traverse sa ville. Et il promet même que les travaux d'assainissement du Tibre coûteront moins cher que ceux de la Seine à Paris.
Roberto Gualteri a-t-il été piqué au vif en voyant ces images des parisiens heureux en train de barboter dans la Seine cet été ? Des parisiens qui d'ailleurs peuvent encore profiter de la baignade jusqu'au 21 septembre sur le site de Bercy. Une prolongation de l'opération qui témoigne certainement du succès de l'inititative, après des années d'hésitations et des travaux qui ont coûté très cher. Mais les difficultés rencontrées à Paris pour "rendre" la Seine aux parisiens n'ont pas l'air d'effrayer le maire de Rome. Très ambitieux sur son projet, il a promis que dans cinq ans les romains pourront eux aussi se tremper dans le fleuve qui serpente dans la ville. Mais certains acteurs locaux se montrent plus sceptiques.
C'est depuis Osaka au Japon où il était en visite le 11 septembre que Roberto Gualteri a donc fait cette annonce qui en a surpris plus d'un : " Dans cinq ans maximum, on pourra se baigner dans le Tibre." Le maire de Rome avait déjà évoqué ce projet en juillet dernier mais cette fois il s'est montré plus sûr de lui encore sur la faisabilité de la chose. A n'en pas douter, l'édile s'inspire de ce qui a été fait à Paris et il a tendance à prendre la confiance comme on dit. Et pour cause, Rome et Paris sont comme deux soeurs jumelles.
En fait les deux capitales sont jumelées pour être exactes et elles ont certes beaucoup de points de communs, notamment au niveau culturel, mais en ce qui concerne la Seine à Paris et le Tibre à Rome, les différences sont quand même nombreuses. Dans la capitale française, on le sait, la Seine tient une place centrale. On se repère grâce à elle, rive droite ou rive gauche, et elle est en tout point une vraie protagoniste de la Ville Lumière. Il n'y a qu'à voir le nombre de touristes qui embarquent chaque jour sur les bâteaux mouches et maintenant ceux qui, comme les locaux, viennent se rafraîchir en faisant quelques brasses dans le fleuve. Mais à Rome, c'est différent. Le Tibre est en effet plus discret et moins imposant et la vie des romains ne s'organise que rarement sur ses berges. A part éventuellement le 1er janvier de chaque année, quand certains osent plonger depuis un des célèbres ponts romains pour fêter la nouvelle année. C'est pour cette raison peut-être que l'annonce du maire de la ville en a surpris plus d'un. D'autant plus que pour se rafraîchir l'été, les romains ont quand même un gros avantage sur les parisiens. Ils ont la mer méditerranée à trente kilomètres du centre-ville.
Malgré cela, Roberto Gualtieri semble bien décider à offrir à ses administrés la possibilité de se baigner en centre-ville. Et si nos calculs sont bons, les premiers plongeons devraient avoir lieu à Rome en 2030. A moins que ne surviennent des complications bien sûr. Complications que pointent déjà du doigt certains experts que la déclaration du maire de Rome a pour le moins surpris. En effet, s'il affirme que rendre le Tibre baignable coûtera moins cher que pour la Seine à Paris, l'édile soulève quand même beaucoup d'interrogations. La presse locale se montre par exemple sceptique sur le projet à l'instar du média en ligne Roma Today qui relaye l'avis bien plus prudent des experts. D'après l'un d'entre eux, " Aujourd'hui, les risques pour la santé liés à la pollution du Tibre sont extrêmement élevés." Un constat sans appelle qui va peut-être obliger le maire de Rome à modérer son optimisme.
Et si besoin, on peut lui rappeler qu'entre la déclaration de Jacques Chirac, alors maire de Paris en 1988, et la concrétisation de la baignade dans la Seine sous Anne Hildago, il a fallu patienter 37 ans pour les parisiens impatients de nager la brasse coulée.
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