Job dating : et si vous alliez travailler en Antartique avec l’Institut polaire français ?

5 octobre 2023 à 19h06 par A. L.

Job dating : et si vous alliez travailler en Antartique avec l’Institut polaire français ?
Photo d'illustration
Crédit : Pixabay

Le 19 octobre prochain, l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV) organise un job dating à Brest. Le but : trouver des candidats pour partir travailler au pôle Sud, en Antartique.

Vous rêvez de découvrir le lieu le plus froid sur Terre ? Cette annonce est faite pour vous. L'Institut polaire Français Paul-Emile Victor (IPEV) organise un job dating le 19 octobre prochain aux Ateliers des Capuçins de Brest afin de dénicher 80 contractuels et volontaires en service civique pour assister ses membres permanents dans leurs différentes missions en Antartique, au pôle Sud. À l’issue du job dating en Bretagne, les premiers départs auront lieu en octobre 2024, avec un retour au plus tard pour Noël 2025. Les contrats proposés dureront de deux à quatorze mois, s’ils sont "campagnards" ou "hivernants".

"Il n'est plus possible de quitter l'Antarctique à compter du mois de mars", précise tout de même au Figaro Anne Savary, en charge des ressources humaines à l'Institut polaire français. En effet, les conditions météorologiques ne permettent pas aux avions de se poser et le passage des bateaux est rendu impossible par la reformation de la banquise.

 

Jusqu'à -80 degrés

 

L’Institut polaire Français recherche notamment des personnels techniques : mécaniciens, électroniciens, plongeurs-soudeurs, chaudronniers, maçons, plombiers ou encore charpentiers-menuisiers afin de s’occuper des installations. "Pour les postes scientifiques, ce sont des volontaires en service civique sous contrat avec l’Ipev mais ce sont les laboratoires chargés des projets de recherche qui s’occupent de leur recrutement", explique l’assistante aux ressources humaines. 

S'ils réusissent la première étape du recrutement à Brest, les candidats retenus devront ensuite subir des examens médicaux qui "servent à déterminer les risques médicaux dans un contexte où les infrastructures de soins des stations scientifiques et les possibilités d’évacuation restent limitées", peut-on lire sur le site de l'institut. "Ils consistent en un examen d’aptitude physique général, éventuellement un test d’effort pour les candidats de plus de cinquante ans et ceux postulant pour Concordia, et de tests psychologiques (questionnaire puis entretien avec un psychologue) pour les missions de plus de 6 mois", est-il détaillé. "Il faut avoir une bonne condition physique, et être certain de sa motivation car il n’y a pas de retour possible", ajoute Anne Savary.

Pour rappel, les recrues sont confrontées à des températures qui peuvent varier de -1 à -30 degrés en fonction des bases où elles seront affectées. "Durant l'hiver, on arrive à des températures qui peuvent chuter jusqu'à -80 degrés. Toute la tuyauterie extérieure doit être isolée ou toujours en mouvement pour éviter qu'elle gèle", confie Florentin Camus, plombier pour l'Institut polaire français

Le froid ne vous fait pas peur ? Vous pouvez vous rendre sur l’espace carrière de l’Institut afin de postuler : institutpolaire.nous-recrutons.fr. Bonne chance !