Italie : tollé contre une styliste qui n’embauche que des femmes de plus de 40 ans

Une styliste qui sait ce qu’elle veut et qui se soucie peu de ce que l’opinion publique peut dire d’elle. Voilà ce qui semble être l’un des traits de caractère d’Elisabetta Franchi, ce qui lui a probablement servi pour arriver au niveau qu’elle occupe à présent dans le monde concurrentiel de la mode.

Aussi, lorsque la styliste décide de n’embaucher que des femmes de plus de 40 ans, c’est parce qu’elle a une idée très précise en tête : la productivité.

Selon elle, les femmes de cet âge ont, en général, déjà eu des enfants, ont été mariées (voire divorcées)… Plus rien ne les empêche donc de se dédier corps et âme à leur métier.

Seulement voilà : cette démarche qui privilégie une tranche d’âge qui galère lorsqu’il faut (re)trouver un emploi ne plait pas à tout le monde.

Principalement à l’Association Nationale de Lutte contre les Discriminations à qui Elisabetta Franchi devra verser 5 000€ de dommages et intérêts.

Elle devra aussi promouvoir des cours internes à ses employés sur les discriminations de genre.

Il n’y a pas d’âge pour s’y mettre.