Prince Royce : les raisons pour lesquelles il délaisse la Bachata

27 juillet 2018 à 14h00 par Aurélie AMCN

Prince Royce veut changer de style de musique. Aux oubliettes la bachata de ses débuts ! Aujourd'hui, le beau gosse de 29 ans se dirige vers la musique urbaine. Il nous explique sa démarche.

LATINA
Crédit : Prince Royce

Les fans de Prince Royce n’auront pas manqué de remarquer que leur idole n’est plus tellement le « prince de la Bachata » depuis quelques mois. En effet, aujourd’hui, le beau gosse de 29 ans souhaite conquérir le milieu urbain. D’ailleurs, ces derniers temps, le chanteur new-yorkais dévoile bien plus des titres et des collaborations aux mélodies rythmées, comme son dernier single El Clavo (ci-dessous) et son remix avec Maluma ou encore sa collaboration avec J Balvin et Bad Bunny sur le tube Sensualidad en 2017, loin des douces mélodies de ses débuts. Une diversification artistique que Prince Royce, Geoffrey Royce Rojas de son vrai nom, assume totalement et décide enfin d’évoquer dans la presse mexicaine, comme au média El Grafico, afin d’aider son public à comprendre sa démarche. 

PRINCE ROYCE VEUT TOUCHER À TOUT

« Souvent, le reggaeton et le r’n’b sont critiqués et je ne comprends pas pourquoi on fait une telle fixette dessus », commence-t-il par s’exprimer, tout en espérant pouvoir, un jour, briser les barrières entre les genres musicaux. « J’aime la Bachata, mais j’aime aussi expérimenter de nouvelles choses. Je ne refuserai pas une collaboration avec de grands artistes comme Luis Miguel ou Alejandro Fernandez. J’ai essayé de faire la même chose en travaillant avec Shakira, Thalia et Bad Bunny (…). J’aimerais aussi faire un peu de Salsa ou de Merengue qui sont des rythmes très latins. Cela me remplirait de fierté de pouvoir représenter cette musique, ce serait parfait de le faire aux côtés de Marc Anthony ou de Victor Manuel », poursuit-il.

LES CRITIQUES NE LUI FONT PAS PEUR

Bien que déterminé à élargir son répertoire, Prince Royce est toutefois conscient de la difficulté de changer soudainement de direction artistique. Selon lui, l’industrie musicale peut en effet parfois être très critique et dure envers certains artistes. Pour illustrer son propos, il revient même sur l’overdose de Demi Lovato. « On peut tomber facilement dans la dépression… Mes prières sont avec elle. Je ne peux pas dire que j’ai vécu tant de choses à ses côtés, mais les fois où je l’ai rencontrée, c’était une fille très gentille et très sympathique ».