J Balvin rappelle à l’ordre ceux qui se la jouent "gangsta" dans le reggaeton

17 août 2018 à 10h45 par Stéphane Hubert

J Balvin ne supporte pas que l'on puisse se servir d'une fausse attitude criminelle pour vendre sa musique.

LATINA
Crédit : J Balvin

Concerts à travers le monde, collaborations avec de grands noms de la musique latine comme Nicky Jam et Maluma, suivi par plus de 23 millions de fans sur Instagram… la vie est belle en ce moment pour J Balvin. Ce qui n’a pas toujours été le cas.

J Balvin survivant des cartels

C’est en effet dans la ville de Medellin qu’est né et a grandi le colombien. Cette ville est connue pour avoir hébergé le fameux cartel duquel Pablo Escobar, le trafiquant de drogue, était à la tête. Dans les années 80, les rues de la ville étaient le théâtre d’affrontements et de meurtres ignobles. J Balvin a survécu tant bien que mal, et a critiqué, dans un long post Instagram, (Attention, la photo d’illustration peut choquer la sensibilité des personnes non averties) ceux qui font l’apologie des criminels et des dealeurs dans leurs chansons.

Dernièrement, notre genre musical est plus axé sur l'attitude des voyous et des trafiquants de drogue... je suis né en 1985 à Medellin en Colombie, où fleurissait le trafic de drogue, dont ils sont si fiers, mais la réalité était différente à ce moment-là.

Il rappelle que de nombreux assassinats avaient lieu dans les rues.

C'était la fièvre dans les rues et même si vous vouliez les éviter, vous aviez toujours un ami, une connaissance ou un membre de votre famille qui se faisait tuer de la manière la plus cruelle et la plus inhumaine possible.

Pour lui, l’attitude des autres chanteurs qui adoptent une fausse attitude "gangsta" est "une blague", rajoutant qu’il n’a "aucun respect pour ceux qui partagent des vibes pourries au lieu de rendre leurs auditeurs heureux".