Bolivie : enquête ouverte pour corruption à l’encontre d’Evo Morales

9 janvier 2020 à 6h07 par Jérome Pasanau

Le gouvernement bolivien a annoncé l'ouverture de plusieurs enquêtes pour corruption contre Evo Morales et 600 anciens responsables proches de l'ancien président.

LATINA
Crédit : Wikipedia

Outre l'ex chef de l'Etat, réfugié en Argentine, de nombreux anciens membres de l'exécutif ont pris le chemin de l'exil. Une dizaine d'entre eux, dont l'ex bras droit d'Evo Morales, Juan Ramon Quintana, ont trouvé refuge dans la résidence diplomatique mexicaine à La Paz. 

Parallèlement, le ministre de l'Intérieur, Arturo Murillo, a annoncé que les autorités boliviennes avaient demandé l'activation d'un mandat d’arrêt international contre Evo Morales pour l'empêcher de participer à un forum sur les droits de l'homme au Chili. 

Evo Morales est sous le coup, depuis le 18 décembre, d'un mandat d'arrêt émis par le parquet bolivien, dans le cadre d'une enquête pour sédition et terrorisme.  

L’ex président a démissionné le 10 novembre après avoir été lâché par la police et par l'armée, sous la pression de manifestations de l'opposition qui considérait comme frauduleuse sa réélection fin octobre pour un quatrième mandat dès le premier tour. De nouvelles élections générales en Bolivie sont prévues le 3 mai.