Bad Bunny et Ozuna : Almighty considère qu’ils ont une « influence terrible » sur la jeune génération

17 avril 2019 à 13h30 par Aurélie AMCN

Bad Bunny et Ozuna ne font pas l'unanimité auprès du chanteur Almighty. Ce dernier considère que les deux chanteurs ont une « influence terrible » sur la jeune génération. Des propos très durs relayés par la presse latine.

LATINA
Crédit : Bad Bunny

Bad Bunny et Ozuna dominent l’industrie musicale latine. Un succès qui dépasse même les frontières de l’Amérique latine puisqu’ils collaborent également avec des stars internationales. Mais leur réussite n’est pas du goût de tout le monde, et notamment du chanteur Almighty, ancienne star du reggaeton qui a pris sa retraite pour se consacrer à sa foi. Lors d’un entretien avec l’émission Un Nuevo Día, il n’a donc pas manqué de critiquer les deux jeunes artistes, comme le rapporte le média Lavanguardia. Almighty estime d’ailleurs que Bad Bunny et Ozuna ont une « influence terrible » sur la nouvelle génération. 

Concernant le premier, il considère que les paroles de ses chansons sont inappropriées et que ses looks excentriques, comme le fait de mettre du vernis sur ses ongles, incitent les garçons à être efféminés. « Que voulez-vous ? Que des enfants vernissent leurs ongles, eux aussi ? Vous voulez vraiment qu’ils aient l’air efféminés ? C’est une chose que punit la Bible », justifie-t-il ses propos en évoquant le texte religieux. 

Dans le cas d’Ozuna, Almighty évoque la récente polémique autour de photos à caractère pornographiques dévoilées dans la presse, il y a quelques mois, et prises lorsque le chanteur portoricain débutait dans le show-business. Malgré des excuses publiques de l’interprète de Vaina Loca, Almighty ne décolère pas et assure que le chanteur de 27 ans vit dans le « péché » : « Je suis sûr que si Ozuna a foi en Dieu, qu’il ne fait pas ce que Dieu n’aime pas et qu’il se repentit, il méritera le respect de tout le monde. Dieu veut que les hommes et les femmes se reproduisent, rien d’autre ». Des propos durs, voire même très limites, auxquelles les deux principaux concernés n’ont pas (encore ?) commenté.