Voici les deux attestations obligatoires pour se déplacer en Île-de-France

13 mai 2020 à 6h39 par Mikaà«l Livret

Depuis ce mercredi matin, l'attestation employeur est nécessaire pour emprunter les transports en commun d'�}le-de-France en heure de pointe. Pour les autres déplacements, vous devez remplir une auto-attestation justifiant d'un motif "impérieux".

Il faut les présenter pour emprunter les transports en commun pendant les heures de pointe sous pein

Crédit : Common Wikimédia

Les amendes vont commencer à pleuvoir. Vous avez repris le travail depuis lundi, et vous prenez les transports en commun en Ile-de-France ? S'il n'est plus nécessaire de préparer une attestation pour circuler autour de chez vous, une attestation de votre employeur est désormais obligatoire pour emprunter un métro, un RER ou un bus en heure de pointe (6h30-9h30 et 16h-19h). Ceux qui n'en n'ont pas risquent à présent une amende de 135 euros.


Pour les autres devant se déplacer quand même aux heures de pointe (activités non salariées, scolaires, raisons médicales, convocations judiciaires, etc.), elles devront remplir une auto-attestation, pour limiter l'affluence.


Elle doit être signée et spécifier un motif "impérieux" pour ce déplacement. Parmi les raisons listées par la préfecture, on peut trouver, entre autres : les déplacements pour accompagner une personne scolarisée, des raisons judiciaires, des consultations médicales ou encore les déplacements professionnels de travailleurs non salariés, comme un entretien d’embauche par exemple.



#DéconfinementRetrouvez les 2 attestations définitives pour emprunter les transports en commun franciliens en heures de pointe- 1 attestation employeur pour les salariés- 1 auto-attestation pour motif impérieuxCP : https://t.co/KqC6iRWkvBArticle : https://t.co/n8ZErDBmgF pic.twitter.com/iQGh1Jb9X0


— L'État en Île-de-France (@Prefet75_IDF) May 12, 2020




Des contrôles sont organisés dans une centaine de gares de la région parisienne dès ce mercredi matin, précise le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari. "L'idée, c'est d'avoir un mécanisme robuste qui permette d'étaler les heures de pointe. (…) Ce n'est pas de dresser devant chaque Francilien le parcours du combattant", a-t-il ajouté.